Pendant de l'INV. 1084.
À droite, bas-relief du Sacrifice de Marc Aurèle devant le temple de Jupiter Capitolin, conservé au palais des Conservateurs à Rome depuis les années 1515-1525 ; autres vestiges romains regroupés ici : ruines du palais des Césars, porte des jardins Farnèse. - À dater de 1620 comme l'INV. 1084, et, comme ce dernier (et les INV. 1082 et 1083), longtemps attribué à tort à Breenbergh. - Exemplaire très proche du « Corneille » [Cornelis Poelenburgh], gravé comme tel par un contemporain français de l'artiste hollandais, Jean Morin (vers 1605-1650). Au siècle suivant, P. J. Mariette (1694-1774) signale ledit tableau gravé chez un collectionneur nommé La Faille (peut-être le Della Faille dont on vend le cabinet à La Haye le 27 IV 1730 : sans aucun tableau correspondant à la composition en question), tout en le croyant, il est vrai, de Breenbergh. Selon Röthlisberger (1980), qui suit ici Montaiglon et Chennevières ainsi que Villot, ce Poelenburgh La Faille pourrait même s'identifier avec l'INV. 1086, ce qui paraît discutable, car la composition gravée par Morin - un graveur consciencieux - montre quelques différences avec le tableau du Louvre.
1620
Oil on metal (copper)
0.44 x 0.6 x 0.57 m
INV 1086
Image and text © Musée du Louvre, 2025
Permanent collection