Peut-être le centre d'un triptyque aux volets perdus. Les plantes au premier plan (plantain, violette) ont une valeur symbolique. Tableau fortement influencé par Weyden auquel il fut d'abord attribué, et généralement placé vers 1455-1460 (Michel) mais peut-être un peu plus tardif si l'on tient compte de l'analyse dendrochronologique du support : possible utilisation du panneau à partir de 1468 (comm. du Dr Klein, 1988). Selon Périer-D'Ieteren, tableau certainement exécuté dans l'atelier de Bouts père, probablement d'après un original perdu de ce dernier, et peut-être l'œuvre du Maître de l'Arrestation du Christ (et non de Bouts le Jeune). La copie de Francfort ne diffère du R.F. 1 que par quelques détails (la parfaite coïncidence des visages révèle l'usage d'un calque au poinçon pris sur le panneau parisien (cf. Périer-D'Ieteren). Autres imitations dans la coll. Thyssen (comme Maître de la légende de sainte Lucie) et dans la coll. Vroom à Amsterdam (localisation signalée en 1968).