La scène se déroule dans un intérieur de pécheurs extrêmement pauvre. Les murs sont fait de planches de bois disjointes, de la paille est étendue au sol et une épuisette est calée contre un mur. Les personnages représentés ont tous une tête de martin-pécheur. La mère de famille couvre de sa grande cape ses cinq jeunes enfants affamés. Son époux, un panier sur le dos et une canne à pêche sur l'épaule vient lui présenter sa maigre prise : un ridicule petit poisson.Extrait des Métamorphoses du Jour (éditions Gustave Havard libraire, Paris, 1854) : "Tout ce que la science de la pêche à la ligne renferme de secrets, tout ce que l'expérience d'une pratique ancienne peut suggérer de ruses et de ressources, est mis en oeuvre par ces héros de l'asticot ; mais j'avoue que je ne connais pas d'école capable de former à la résignation et à la longanimité comme l'école de la pêche à la ligne."
Entre 1828-1829
Lithographie
27.6 x 35.8cm
BAL925(as)
Image © Maison de Balzac, 2023
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Maison de Balzac
Permanent collection